
La
fabrication des Iphone, Ipad, cellulaires, tablettes et
les compteurs intelligents Hydro-Québec.
Versus les droits de l'homme
Cet article est
dédié aux personnes
décédés qui ont perdu la vie de
différentes façon pour produire les gadgets
technologiques, ainsi qu'à celles et ceux qui sont morts
depuis et qui mourront..
Chez
Foxconn en Chine,
ça roule la fabrication des téléphones
intelligents..
En effet, selon l'article
officiel sur Wikipedia, et de multiples autres sources,
Foxconn (officiellement Hon
Hai Precision Industry Company Ltd.) Sous traitant pour plusieurs
entreprise comme Apple, Nokia, Motorola, Microsoft et beaucoup d'autres,
est
dénoncée par de nombreux organismes car elle
imposerait des conditions de travail inhumaines à ses
employés et ne respecterait pas la convention des droits de
l'homme.
De plus, elle est critiquée pour être d'une grande
opacité. Il serait par exemple interdit aux
salariés de prendre des photos à
l'intérieur des usines, de parler à un
journaliste, même hors de l'usine ou de se plaindre de ses
conditions de travail à un syndicat, sous peine de renvoi.
Années
2000, les premiers scandales
En
2006, premières alertes et préoccupations
occidentales, un reportage du journal britannique The
Mail on Sunday dans
l'usine de Longhua qui
produit des iPods dénonce
des journées de travail de plus de quinze heures dans des
conditions militaires.
D'autres
journaux occidentaux commencent à
s’intéresser aux conditions de travail dans les
usines Foxconn qui produisent déjà une grande
partie des composants électroniques des firmes Apple, Nokia, Motorola ou Dell et
relèvent des cas de décès suspects dus
à des intoxications.
De
2007 à 2010, une vague de suicides frappe la
société qui annonce le nombre de 18 tentatives de
suicide, dont 14 décès pour cette
période. Des ouvriers et des cadres interviewés
clandestinement avancent les chiffres de 250 à 400 morts,
rien que dans une partie des usines de Shenzhen. Cet
évènement sera l'élément
déclencheur de la Foxconn Gate.
Jack
Qiu, reporter chinois,
a recensé en seulement cinq mois d'étude
clandestine de la société, plus de 50 tentatives
de suicide, uniquement dans une partie des usines de la ville de
Shenzhen, soit déjà trois fois le chiffre
annoncé par la firme. Lors de son enquête, il
réussit à interviewer Zhang Houfei, ayant
travaillé pour Foxconn de 1995 à 2010. Ce dernier
lui confie que les ouvriers présent dans les usines
d'assemblage sont exposés quotidiennement et sans aucune
protection à des substances toxiques comme le cuivre,
lenickel,
des gaz
toxiques contenant
des vapeurs d'acide ou du
cyanure; et que depuis 2007, Foxconn fait
contrôler quotidiennement ses travailleurs par des tests
d'urines, des tests aux rayons
X ou des
prises de sang, pour savoir si leur corps ne contient pas ces
substances toxiques en excès, mais sans jamais les informer
du taux de ces substances présentes dans leur corps.
Toujours
entre 2007 et 2010, la société Foxconn a
plusieurs fois été dénoncée
par des sources anonymes (souvent des ouvriers employés dans
les usines qui ne peuvent se prononcer publiquement), comme une
société volant les papiers et documents
d'identité d'une partie de ses employés pour les
faire disparaître des recensements, supprimer leur existence
légale et les forcer à travailler plus.
Fin
2008, lorsque la crise économique frappe l'Asie et le
marché de l'électronique, l'entreprise suspend le
paiement des salaires d'une partie de ses employés pendant
une période de trois à quatre mois, entre
novembre 2008 et février 2009. Une partie des
employés travaille donc pendant quatre mois sans toucher
d'argent. Ils n'ont pas le droit de se plaindre sous peine de renvoi et
en novembre 2012, les salaires manquants n'ont toujours pas
été distribués par l'entreprise.
Il
est aussi révélé que les
employés de sexe féminin sont
particulièrement maltraités et subissent de
nombreuses pressions physiques et morales supplémentaires.
En
2009, Sun Danyong s'est suicidé après avoir
été suspecté de vol d'un prototype
d'Iphone 4. Selon sa dernière conversation
électronique avec ami, il aurait été
battu par un chef de la sécurité de l'usine
Foxconn dans laquelle il travaillait. Sa maison aurait ensuite
été fouillée de force par les
autorités et sa femme, n'ayant aucun lien salarial ou autre
avec l'entreprise, aurait également
été menacée, battue et
sommée de rendre l'appareil, qu'elle jure pourtant n'avoir
jamais eu entre les mains. Elle a ensuite porté plainte.
Cependant, sa plainte n'a pas été retenue. Les
autorités chinoises locales avaient en effet
donné carte blanche à Foxconn pour mener les
investigations qu'elle voulait avec ses propres méthodes,
sans craindre aucune poursuite judiciaire.
2010,
le Foxconn Gate
De
janvier à mai 2010, dans plus de la moitié des
usines Foxconn qui fabriquent des produits Apple, le temps
moyen de travail hebdomadaire
dépasse 60 heures.
Ce temps maximum défini depuis 2001 et accru de
façon exponentielle depuis 2007, sans aucune contestation de
la part d'Apple dépasse lui-même la
durée légale maximum
en Chine qui
est de 49 heures. 24 usines payent les
salariés moins de 800 yuans par
mois (135$CA), le salaire minimum chinois. Seulement 61 % des
usines sont conformes aux règles de
sécurité.
Dans
au moins quatre usines, il est relevé que le temps de
travail dépasse même les 72 heures par semaine.
À titre de comparaison, la durée de travail
maximum autorisée en France sous des conditions
exceptionnelles est de 48 heures par semaine (et de 40 heures au
Canada).
En
2010, onze cas de travail d'enfants de quinze ans ont
été révélés dans
des usines de Foxconn sous-traitant pour Apple.
Le
19 février 2010 au soir, l'entreprise annonce aux ouvriers
de l'usine Santa Teresa près de Ciudad
Juarez au Mexique que
les bus affrétés quotidiennement pour leur
transport entre l'usine et leur lieu de résidence ont
été attaqués en route par des malfrats
et qu'ils devront donc continuer à travailler
jusqu'à ce que les bus arrivent, bien que la
durée totale de leur journée de travail ait
été écoulée. Les ouvriers
travaillèrent donc plusieurs heures
supplémentaires qui ne furent pas payées. Les bus
qui devaient arriver en début de soirée sont
arrivés vers 3 heures du matin,
déposant les ouvriers dans leur logis
vers 5 heures du
matin, alors qu'ils ré-enchaînaient sur une
journée de travail à 6 heures du matin. Une
enquête ultérieure a montré que les bus
n'ont en fait jamais été attaqués et
que cet incident a été
délibérément provoqué par
les dirigeants de l'entreprise pour augmenter le nombre d'heures de
travail. Fin 2012, les ouvriers n'avaient toujours pas
été rémunérés
pour ces heures supplémentaires volées.
Après avoir allumé un incendie aux portes de
l'usine en signe de colère, ils n'ont finalement pas
osé poursuivre des manifestations de grande ampleur de peur
de perdre leur travail.
En
mai 2010, la société engage 2 000
psychologues pour tenter de freiner la vague de suicides qui frappe ses
usines chinoises.
En
juin 2010, Foxconn annonce une augmentation immédiate de
salaire de l'ordre des 30 % afin d'améliorer la
« qualité de vie » de
ses employés.
Le
7 juin 2010, afin de compléter les mesures
déjà mises en places, Foxconn annonce une autre
augmentation de 70 % des salaires de ses employés,
applicable à partir d'octobre. Le salaire d'un
employé atteint
maintenant 240 euros par
mois (327$CA). Aussi, Foxconn annonce une modification de sa politique
au sujet des heures supplémentaires, qui seront
dorénavant un choix personnel pour chaque employé.
En
septembre 2010, une équipe de chercheurs chinois publie une
étude accablante réalisée sur la base
d'entretiens avec 1 800 ouvriers menée dans douze
usines de Foxconn et neuf villes différentes. Ils
décrivent les usines de Foxconn comme dans des
« camps de travail
forcé » où 13 % des
1 800 ouvriers interrogés ont affirmé
s’être évanouis sur la ligne de travail,
28 % avoir été insultés et
16 % avoir reçu une punition physique.
L'étude pointe du doigt le recours massif à des
« stagiaires »
sous-payés qui ne connaissent pas leurs droits de travail et
affirme que les employés effectueraient en moyenne 83,2
heures supplémentaires par mois, plus du double des 36
heures autorisés par le droit du travail chinois.
En
octobre 2010, 300 travailleurs de l'usine de Madras,
en Inde,
sont emprisonnés par les autorités pour avoir
juste manifesté pacifiquement contre leurs conditions de
travail. De nombreux journaux occidentaux pointent du doigt la
corruption qui a lieu entre Foxconn et les autorités
indiennes.
En
novembre 2010, un reportage photo permet de voir que Foxconn lutte
contre les suicides par défenestration en posant des filets
en bas des bâtiments.
Durant
l'année 2010, les déboires du sous-traitant
Foxconn commencent à faire du bruit dans les pays
occidentaux. Des journaux et des blogs dénoncent ces
conditions de travail et le laisser-aller d'Apple dont le
slogan historique est pourtant « Think
different ».
2011-2013,
des conditions de travail encore loin de la normalisation
En
mai 2011, une explosion a lieu dans un des bâtiments de
production de Foxconn à Chengdu, en Chine.
Trois morts et quinze blessés sont à
déplorer.
En
août 2011, Foxconn annonce vouloir remplacer ses travailleurs
par 1 million de machines dans les trois ans
à venir. L'entreprise compte 10 000 robots
à son effectif et dit vouloir l'étendre de
300 000 par an à partir de 2012 pour atteindre le
million fin 2014.
En
août 2011, selon les témoignages du journaliste
Jack Qiu, il reste impossible de pénétrer les
locaux de l'entreprise pour un journaliste et tout travailleur se
confiant sur sa situation de travail à un journaliste est
encore renvoyé.
En
septembre 2011, une étude commune
réalisée par China Labor Watch
et Human
Rights Watch a évalué Foxconn comme
l'entreprise enregistrant les plus hauts taux de suicide au monde et de
décès par accident pour ses salariés
travaillant dans les usines. Cependant, ces records
déplorables sont excusés par les
autorités chinoises qui présentent Foxconn comme
une « entreprise révolutionnaire, symbole
des progrès futurs, exemple de productivité et
réalisant un produit mondialement important :
l'iPhone d'Apple ».
Au 1er août
2011, l'entreprise annonce le chiffre officiel de dix suicides depuis
le début de l'année dans ses usines.
Une
enquête réalisée par de proches
collaborateurs du journaliste Jack Qiu révèle que
les employés de l'usine doivent désormais signer
une close à leur embauche, leur interdisant de poursuivre
l'entreprise en justice s'ils sont victimes d'un accident du travail,
d'une intoxication due aux produits chimiques volatiles se
répandant sur les chaînes de production ou dans
les dortoirs ou d'une maladie due aux mauvaises conditions
d'hygiènes dans les dortoirs.
Plus
de 40 % des logements salariaux de l'entreprise (dont la
majorité sont localisés
à Shenzhen,
dans le Guangdong) ne disposeraient pas de douche, de
toilettes ni même d'un quelconque point d'eau salubre.
De
janvier à mai 2012, selon les rapports des
autorités locales, au moins 37 employés du
groupes Foxconn travaillant dans la province
du Guangdong et
du Sichuanont trouvé la mort accidentellement. Les
deux causes avancées sont des suicides ou des accidents du
travail dans les usines de Shenzhen et Chengdu.
Pour
la toute première fois, les autorités locales ont
fait preuve de transparence et ont publié un rapport
véridique sur le désastre humain qui se joue dans
les murs de l'entreprise et ont fait part elles-mêmes du
regret qu'elles exprimaient par rapport à
l'insensibilité des autorités et des
consommateurs occidentaux face à ce drame
prolongé. Pour la première fois, il est aussi
prouvé que la majorité des employés
travaillent sans bénéficier des droits du travail
de la province du Guangdong qui garantit un salaire
mensuel minimum de
1 120 yuans (environ 200 euros
- 188$CA) aux travailleurs alors qu'une partie des employés
de Foxconn est payée entre 950
et 1 050 yuans (environ 150 euros
- 176$CA) par mois. Depuis 2007, il avait été
avéré que les employés mineurs
(âgés de 13 à 18 ans)
étaient sous-payés mais cette propagation du
non-respect du code du travail aux employés adultes
inquiète de plus en plus les autorités,
conscientes de l'aggravation des conditions de travail et du risque de
multiplication des suicides, inhérent aux
problèmes de l'entreprise. Cependant, liées par
d'importants pots-de-vins avec les dirigeants des entreprises
informatiques occidentales et de Foxconn, les autorités
du Guangdong sont
contraintes au silence.
En
juin 2012, des employés de l'usine
de Longhua déclarent
travailler au minimum 11 heures par jour.
Pour les garder dans l'enceinte de l'usine pendant les pause-repas et
ne pas perdre de précieuses secondes lors de la remise au
travail, les tarifs de cantine sont abaissés dès
que des cuisiniers ambulants s'installent hors de l'usine.
L'ONG
China Labor Watch publie un rapport le 27 juillet 2012 sur Foxconn et
la chaîne complète d'approvisionnement d'Apple
dans le but d'alarmer les consommateurs occidentaux.
Du
24 au 25 septembre 2012 l'usine Foxconn de Taiyuan a
dû fermer, à la suite d'une émeute de
plus
de 2 000 salariés et
qui a fait 40 blessés selon les autorités locales.
Depuis
septembre 2012 et la sortie de l'iPhone 5, un nombre croissant de voix
s'élève contre la politique de l'entreprise et
contre la cécité volontaire d'Apple. Pour la
première fois, des analystes économiques avancent
l'idée que la politique budgétaire de
l'entreprise est vouée à un très
prochain échec. En effet, jusqu'alors, Foxconn employait des
ouvriers venus de provinces pauvres de la Chine intérieure,
vivant dans des conditions misérables et prêts
à accepter n'importe quelles conditions de travail pour
obtenir un salaire jugé relativement
élevé. En effet, dans les usines Foxconn, un
ouvrier de base peut espérer toucher
jusqu'à 380 euros par
mois (520$CA), contre 300 euros (410$CA) dans la
plupart des autres emplois sous-qualifiés dans le pays. Or,
cette pratique d'asservissement du nouvel ouvrier de l'Est, autrefois
en situation de faiblesse sur le marché du travail chinois,
ne peut plus être maintenue car les écarts entre
les salaires distribués par Foxconn et la moyenne des
salaires chinois s’amenuisent rapidement. De plus, selon
China Labor Watch et Human Rights Watch, Foxconn est connue pour
pratiquer les pires traitements infligés par une entreprise
à ses salariés au monde. Il en résulte
que de moins en moins d'ouvriers (même issus des provinces
les plus miséreuses) sont désormais
tentés de migrer vers les usines du Guangdong.
Début
octobre 2012 Foxconn reconnaît pour la première
fois faire travailler des mineurs, sans toutefois en indiquer le nombre
exact ni le type de produits fabriqués. Ces mineurs,
à partir de l'âge de 14 ans, travaillaient sous
forme de stages dans l'usine de Yantai, alors que
l'âge légal pour travailler en Chine est
fixé à 16 ans. Après ces constatations
menées dans le cadre d'une enquête interne,
Foxconn Technology les auraient renvoyés à
l'école.
Dans
son édition du 20 octobre 2012, M, le magazine du
Monde publie une enquête sur Foxconn
révélant que le 14 octobre, un incendie s'est
déclaré dans l'usine de Zhengzhoudans
le Henan et
a fait de nombreux blessés.
Fin
octobre 2012, en raison de la pénurie grandissante d'iPhone
5, les cadences de travail exigées par Foxconn à
ses ouvriers sur les sites d'assemblage de l'iPhone atteignent
un record sans précédent. Foxconn a, depuis de
nombreuses années, divisé sa main
d'œuvre travaillant à l'assemblage des iPhone, en
lignes de production composées chacune de 87 ouvriers. Selon
China Labor Watch, en août 2012, chaque ligne de production
devait assembler 3 000 iPhone par jour, alors qu'en octobre
2012, chaque ligne de production doit en assembler 6 500 par
jour. Les cadences ont ainsi plus que doublé en deux mois.
D'après
un journaliste du Shanghai Evening Post, les humiliations
publiques des salariés (ouvriers mis « au
coin » devant leurs camarades, brimades...) sont
toujours monnaie courante dans l'usine de Shenzhen en
2012.
Le
9 novembre 2012, interrogé sur l'implantation à
cadence forcée de robots sur les chaînes de
travail destinées à la production des
iPhones, M. Wang,
cadre de l'entreprise travaillant
à Taipei déclare :
« Certes, les robots que nous implantons
coûtent de 20 000 à 25 000 dollars
l'unité en moyenne, bien plus que les salaires unitaires des
ouvriers. En revanche, ils fournissent manifestement un bien meilleur
travail que nos ouvriers qui manquent de docilité et de
rigueur. Leurs salaires ne cessent pourtant d'augmenter. Ils ont plus
que triplé en trois ans. Ainsi, les robots vont vraiment
permettre à Foxconn de booster ses cadences pour
répondre à la demande occidentale mais aussi
asiatique en iPhone qui ne fait qu'augmenter. Cela va vraiment
permettre à Foxconn de rentrer dans l'ère de la
pointe au niveau technologique. Nous avons franchi un nouveau cap. Nous
sommes désormais une des entreprises technologiques les plus
puissantes et les plus compétentes sur
Terre. » Quand une journaliste lui répond
que selon ses sources, les salaires des ouvriers sur les lignes
d'assemblage auraient en réalité
augmenté de 85 % en moyenne en trois ans et non pas
de plus de 200 % comme il l'affirme et qu'ils
étaient de toute façon dérisoires au
départ, M. Wang a
répondu : « Ne
m’embêtez pas avec vos détails de
chiffres ».
Après un
appel d'offre général auprès des plus
grands fabricants de robots de la planète, Foxconn a
décidé de les construire lui-même en
s'inspirant plus que largement des plans, esquisses, dessins et
prototypes ainsi que des conversations enregistrées de ses
soumissionnaires.
Recensement
des suicides avérés dans les usines de
l'entreprise
- Mme Hou, Femme de 19 ans, le 18 juin 2007, pendue
dans les douches publiques d'une des usines.
- Liu Bing, Homme 21 ans, le 1 septembre
2007, mort soudainement deux heures après avoir subi un
arrêt de travail forcé.
- M. Li, Homme 28 ans,
le 16 mars 2008, Inconnue.
- Sun Dan-Yong, Homme 25 ans, le 16 juillet 2009,
s'est jeté du douzième étage d'un
immeuble après avoir perdu un prototype d'iPhone 4 en sa
possession. Avant sa mort, il fut battu à sang, ses proches
furent menacés et sa maison fut fouillée par des
membres de la sécurité de l'entreprise.
- Ma Xiang-qian, Homme 19 ans, le 23 janvier 2010,
s'est jeté du haut d'un immeuble.
- M. Li, Homme 20 ou +, le 11 mars 2010,
s'est jeté du haut d'un immeuble.
- Tian Yu, Femme ? ans, le 17 mars 2010, s'est
jetée du quatrième étage de son
dortoir. Elle resta dans le coma pendant douze jours, et
survécut à sa tentative de suicide, mais resta
paralysée des jambes. Elle fut interviewée plus
tard par une journaliste dans un hôpital, ou elle expliqua
les conditions de travail dans les usines. Non
décédée car vu sur France 2 le 13
décembre 2012 dans "Envoyé Spécial".
- M. Lau, Homme 23 ans, le 29 mars 2010, s'est
jeté du haut d'un immeuble.
- Rao Shu-qin, Femme 19 ans, le 6 avril
2010, s'est jetée du haut d'un immeuble.
- Mme Ling, Femme 18 ans, le 7 avril 2010, s'est
jetée du haut d'un immeuble.
- Lu Xin, Homme 24 ans, le 6 mai 2010, s'est
jeté du haut d'un immeuble.
- Zhu Chen-Ming, Femme 24 ans, le 11 mai
2010, s'est jetée du haut d'un immeuble.
- Liang Chao, Homme 21 ans, le 14 mai 2010, s'est
jeté du haut d'un immeuble.
- Nan Gan, Homme 21 ans, le 21 mai 2010,
s'est jeté du haut d'un immeuble.
- Li Hai, Homme 19 ans, le 25 mai 2010, s'est
jeté du haut d'un immeuble.
- M. He, Homme 23 ans, le 26 mai
2010, s'est jeté du haut d'un immeuble.
- M. Chen, Homme 25 ans, le 27 mai 2010, Suicide.
- M. Liu, Homme 18 ans, le 20 juillet
2010, s'est jeté du 6e étage d'un
immeuble-dortoir.
- Inconnu (mais pas oublié), Homme, 23
ans, le 5 novembre 2010, s'est jeté du haut d'un immeuble.
- Wang Ling, Femme 25 ans, le 7 janvier 2011, s'est
jetée du haut d'un bâtiment après avoir
été emmenée de force dans un
hôpital psychiatrique (J'ai envi de demander pourquoi ?).
- Inconnu (mais pas oublié), Homme 20 ans,
le 26 mai 2011, s'est jeté du haut d'un immeuble, mort
à Chengdu.
- M. Cai, Homme 21 ans, le 18 juillet 2011, s'est
jeté du haut d'un immeuble dans les usines de Shenzhen. Il
venait d'être employé par la firme 40 jours plus
tôt, le 27 juin.
- Li Rongying, Femme 20 ans, le 23 novembre 2011,
s'est jeté du haut d'un immeuble.
- Inconnu (mais pas oublié) Homme 23 ans,
le 13 juin 2012, s'est jeté du haut de
son appartement.
- Celles et ceux qui sont mort depuis..
- Celles et ceux qui mourront demain..
- Celles et ceux qui ne seront jamais
publié..
Je
peux me tromper, mais..
J'ai comme
l'impression qu'ils sont forcé de poser avec ce chandail,
l'expression de leur visage en dit long..
( C'est d'une
évidence je sais )
